Lutte contre le trafic : Deux trafiquants écopent de 6 mois d’emprisonnement ferme

Reconnus coupables de trafique d’espèces protégées ; deux trafiquants viennent d’écoper de 6 mois de prison ferme ainsi que des amendes. Le délibéré a été vidé par le tribunal de première instance d’Abidjan plateau vendredi 09 juin 2017. Ils sont condamnés pour avoir été en pris flagrant délit de détention illicite et de vente portant sur un bébé chimpanzé et des perroquets. Ces interpellations ont eu lieu grâce à une minutieuse collaboration entre les autorités ivoiriennes et la chaine BBC avec l’appui d’Interpool Côte d’Ivoire.

Pour un agent du Ministère de tutel sous couvert d’anonymat, cette sanction est d’autant plus judicieuse qu’il espère ; freinera les ardeurs sans scrupules des fauteurs. Auquel cas, ils trouveront toujours sur leurs chemins le dit Ministère déterminé  à éradiquer le fléau de trafic nuisible à l’existence d’espèces rares a-t-il conclu avec fermeté.Six mois de prison ferme à la Maison d’Arrêt et de Correctionnelle d’Abidjan (MACA) ainsi qu’une lourde amende portant sur la somme de Trois cent mille de nos francs (300.000 FCFA). Tels ont été les sanctions prises en l’encontre de deux trafiquants reconnus coupables pour trafique d’espèces protégées. En tout cas, c’est lors d’une séance de délibération ténue vendredi au tribunal de première instance d’Abidjan plateau que la sanction est tombée. L’Etat de Côte d’Ivoire  via son Ministère des eaux et forets qui s’est constitué partie civile a demandé une amende symbolique d’un franc CFA. De son côté le procureur de la République avait requis la peine maximale qui est de 12 mois ferme. Peine relative à la loi numéro 65-255 du 04 aout 1965 relative à la protection de la faune et à l’exercice de la chasse.

Cette condamnation est une grande première du genre dans le pays. Elle intervient après que les deux individus tout deux âgés d’une trentaine d’année aient été interpelés à Port bouet, une commune située au sud est d’Abidjan par des unités mixtes composées du Ministère des eaux et forets et Interpool dans l’après midi du premier jour de décembre 2016. Egalement, cette opération a été grâce à une enquête menée par la chaine de Télé Radio anglaise BBC depuis hors de nos frontières. Les trafiquants avaient à leur possession,  deux perroquets et un bébé chimpanzé, deux espèces intégralement protégées. D’après une source concordante proche du dossier, le bébé chimpanzé allait être revendu pour la modique somme de 20.000 dollars américains, soit environ douze millions de francs CFA (12.000Fcfa) lorsqu’ils ont été pris en flagrant délit de circulation, de détention et de vente illicite d’animaux protégés en décembre dernier. Depuis cette date, ils ont été entendus et incarcérés immédiatement. Les deux trafiquants ayant été incarcérés depuis leur arrestation en attendant leur jugement seront mis en liberté nous apprend le parquet car ayant déjà atteint la peine qui leur a été prononcée des dernières 48 heures.

L’ONG Eagle Côte d’Ivoire,  spécialisée dans la lutte contre le trafic d’espèces protégées par la voix de ses premiers responsables se sont réjouis du fait qu’une sentence ait été prononcée. Pour eux, c’est vraiment le symbole de ce que la justice est décidée à frapper fort tout trafiquant qui sera déféré au parquet. Avant d’exprimer leurs gratitudes pour le  Ministère des eaux et forets d’avoir pris  toujours selon eux à bras le corps la lutte contre le trafic d’animaux protégés en Côte d’Ivoire. C’est d’ailleurs cette souciance pour la lutte contre le trafic qui a permis en mai dernier, la première grosse arrestation de trafiquant d’ivoires et d’objets sculptés menée par le Ministère de tutelle et l’unité de lutte contre la criminalité transnationale organisée (UCT) en collaboration avec l’ONG Eagle –Côte d’Ivoire.

 

 

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